Description :
"Sur les pentes de la vallée de la Somme se dresse une majestueuse abbaye de près de 1400 ans d’histoire. Elle tire son nom d’un habitant du vicus de Centule (la ville aux cent tours, aujourd’hui nommée Saint-Riquier) converti à le religion chrétienne, qui va évangélisé le Ponthieu et être fait saint à sa mort en 645.
Le monastère fondé au VIIe siècle devient une abbaye royale en 632 par la protection que lui accorde le roi Dagobert Ier. Son importance est telle que Charlemagne y met à sa tête en 790 un des plus hauts personnages de sa cour, Angilbert, son conseiller.
Abbaye majeure du monde carolingien, elle est détruite en 881 par l’invasion des Normands. Au total elle souffrira de dix-sept destructions. L’architecture éclectique du monument témoigne de ce passé mouvementé.
A la Révolution française, les anciens bâtiments conventuels sont vendus comme bien national. Utilisés dans un premier temps comme carrière de pierres, ils recevront ensuite bien des affectations, militaires (hôpitaux pendant les deux guerres mondiales), religieuses (un petit séminaire occupe les lieux de 1822 à 1952) et civiles. Propriété du Conseil départemental de la Somme depuis 1972, ils accueillent aujourd’hui un centre culturel dédié aux spectacles vivants, avec une programmation (expositions, théâtre, danse, concerts) riche, diversifiée et de qualité.
Aux côtés du centre culturel se dresse l’abbatiale de l’abbaye. Elle constitue l'un des plus beaux spécimens de l'art gothique flamboyant en Picardie maritime. Elle est par ailleurs classée au titre des monuments historiques depuis 1840. La magnifique façade est revêtue d'une ornementation sculptée très abondante et délicate. A l’intérieur, ses vastes dimensions donnent bel et bien l’impression de pénétrer dans une cathédrale. Dans la nef, la grandeur et la puissance règnent. Des statues colossales entourent le porche : saint Christophe, saint Jacques le Majeur. Le chœur se veut profond et le mobilier reste exceptionnel : lutrin, stalles du XVIIe siècle, statues polychromes du XVIe siècle (dans le déambulatoire). Un escalier des matines mène à une chapelle privée ornée de peintures murales du XVIe siècle représentant,entre autres, une danse macabre, le « Dit des trois morts et des trois vifs »."
Trajet :
Possibilité de se garer sur le parvis de l'abbatiale ou dans d'autres parkings du village. Accès aux PMR au site comme aux expositions.
Description :
Découvrez l'exposition de Magdalena Keresztes, une ode à la Tansylvanie, pays natal de l'artiste, une forme d'héritage culturel.
Description Longue :
Dans l'ancien bureau de l'abbé, classé monuments historiques, l'exposition retrace les souvenirs colorés, alliant des thèmes concrets et un univers fantastique, des bribes d'enfance, des émotions, des rassemblements en famille ou entre amis ; mais aussi des fêtes traditionnelles avec des masques de fêtes païennes , des représentations d'animaux...
Conditions :
Entrée libre